Jour de l'An: Dinde Tex-Mex... pourquoi pas?

Bonne année !

Je laissé mon blogue en jachère quelque temps, il faut dire que les derniers mois - politiquement parlant - étaient assez sombres et je suis quand même inquiet pour les quatre prochaines, et peut-être au-delà. Donc, ça n'a pas été la meilleure conjoncture pour parler bouffe et drinks, surtout quand tu ne te sens si festif.

Mais bon, la vie continue.

Et c'est clair que le temps des Fêtes, qu'on soit croyant ou pas (mon cas), ça reste un traitement choc contre la morosité de la saison grise.

Cette année 2025, j'ai décidé de varier un peu la recette de la dinde traditionnelle pour aller vers le Mexique (ou plutôt le tex-mex) dans mon choix d'assaisonnement. Je suis en partie motivé par les racines culturelles nord-américaines de la dinde de l'époque pré-coloniale, où le dindon apparaît parfois comme un être menaçant, notamment dans le culture aztèque, où Chalchiuhtotolin apparaît comme un nahual (sorte d'esprit titulaire, d'animal emblématique ou de totem) associé au dieu guerrier Tezcalipoca. Ce qui peut sembler un peu drôle d'imaginer une dinde guerrière qui sème la terreur dans les villages, jusqu'à ce que les dernières au Québec, avec la réapparition de l'oiseau en milieu sauvage, les contacts avec les spécimens n'ont pas toujours été harmonieux: petite "vague de terreur" à Louiseville de 2024, certes, mais même mon quartier d'Ahuntsic à Montréal connaît parfois de la pagaille. 

Aïl, oignons, 3 sortes de tabasco, des quartiers de citron, champignons, des piments marinés, épices tex-mex, épices cajun, sel Tony Chachere (style cajun), poudre de cayenne, poivres de chili. Un peu de bière Corona et du jus de tomates Clamato pour prévenir une cuisson trop sèche. Et une livre de bacon. Oui, c'est décadent.

L'intérieur de la dinde est farci d'un oignon complet et de bacon.

Dans la dernière heure de cuisson (total de 3h45) ajout de légumes aux choix. Ici, de quoi d'assez simple, des pétates, des carottes, un peu de rutabagas. Honnêtement, avoir été plus wild, j'aurais pu rajouter des tomatillos ou des nopales (cactus comestible en forme de raquettes), de la poudre de cacao, de la tequila et des habaneros. Et du jus de lime.

Le résultat de cette recette improvisé est plutôt - déjà l'odeur promettait. Peut-être à refaire l'an prochain, ou en modèle réduit avec un plus petit poulet.



 

 

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